Contente d’être à boue

J’ai une interrogation : pourquoi à chaque fois que je me trompe de chemin je finis par patauger dans la boue ? (Je tombe dans le panneau à chaque fois)

C’est toujours la même chose, au début, je me dit chouette, un peu de cross : j’ai le monocycle pour. (j’oublie alors mon chargement) Ensuite je m’embourbe et chute afin de me fondre dans le paysage, sous les rires muets d’Ulu et je finis par une séance d’escalade glissante.

Il y a quelques jours, après plusieurs kilomètres de montées dans la boue (à râler), je me retrouve face à deux arbres qui me coupent le chemin. Merci la tempête ! Faire demi-tour n’est pas une option pour moi. C’est là (entre des milliers d’autres raisons) que le monocycle à un grand intérêt. Léger et habile que nous sommes, nous escaladons (avec difficulté) l’obstacle !

Mais pourquoi après avoir pesté, je suis tout de même contente de mes sorties de sentiers ? Déjà, c’est toujours avec grande joie que je retrouve les routes et ensuite, j’accède à des espaces sauvages magnifiques entourés d’oiseaux, de lièvres et d’écureuils.

Alors vive la boue !

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