Foulitude de Solitude

Je suis souvent seule.
Seule sur la route.
Seul dans la nature.
Seul dans les villages.


Alors cette solitude, parfois, elle est oppressante. Quand je n’ai plus rien à me dire, elle est difficile à supporter. (Voir J’suis ronchon.)
À un moment, cette solitude, j’ai besoin de la rompre. En arrivant dans une grande ville pour me poser quelques jours, j’ai un sentiment de satisfaction. Pourtant, c’est parmi la foule que je me sens d’autant plus seule.
Étonnant dans des lieux dit « vivants ». J’ai l’impression que chacun reste sur son chemin et que les déviations sont rares.
Alors c’est entouré de toutes cette agitation et sollicitation que je me sens la plus seule.
Bien plus qu’entouré d’arbre, de vache, de lièvre et de champs.

Quand je passe des heures sur des routes de campagnes sans parler à personne excepté des « Allô », et bien je suis pleinement présente quand une discussion se lance. J’ai l’impression que plus on s’éloigne des villes, plus la disponibilité accordée à l’autre est grande et riche.
Ou peut-être que finalement c’est moi qui m’apaise loin du bitume ?

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