Hier soir, j’ai commis une infamie: j’ai fait du vélo. Alors, certes, je suis moins à l’aise que sur mon monocycle (j’ai du mal à garder le cap). Cependant, j’ai découvert le concept de ne pas pédaler dans les descentes et de se mettre en danseuse dans les montées (enfin, ça je l’imagine plus qu’autre chose car je ne suis absolument pas à l’aise). Parfois, je me dis que je me complique la vie en choisissant le monocycle comme mode de déplacement. La plupart des problèmes auxquels je me heurte n’ont pas lieu d’être sur deux roues : porter des bagages, ne pas trouver de pièces de rechange sur le chemin… Mais bizarrement, c’est la pratique du monocycle qui m’anime ; je ne me vois pas voyager sur 2 roues !
Par rapport à la plupart des monocyclistes, je ne suis pas non plus une cycliste. Je ne connais donc pas vraiment le plaisir et le confort procurés par un voyage en vélo. Il parait qu’une fois testé, on a du mal à prendre du plaisir en voyageant en monocycle : supporter son poids et sa lenteur.
Je me pose une question : voyager en monocycle est-il vraiment plus sportif qu’en vélo si on va à son rythme ?