S’entraîner ou intellectualiser? En quête d’entraîctualisation.

Dans la préparation de mon projet, j’ai deux phases principale qui s’alterne. Des temps où j’écris et je tente de philosopher seule. De la philosophie de comptoir entendons-nous (littéralement vue que je passe mon temps dans les cafés.) J’y passe des journées.
Plein d’idées en tête j’ai besoin de les encrer pour avoir suffisamment d’espace mental pour les prochaines.
Pendant ces temps là, je m’entraîne avec difficulté. Trop déconnecté de mon corps, je suis incapable de me motiver à faire des efforts physiques
Rouler avec mes bagages ? FLEMME.
Faire 30 bornes ? FLEMME.
Ça commence bien… Heureusement que j’utilise au moins mon monocycle en moyen de transport tout les jours.
Ensuite, j’ai des phases plus active. Je roule avec l’impression d’être vivante. Je respire autant que je transpire. Je ressens tout mon corps et évacue les émotions pesantes en enchaînant les kilomètres.
Je pense que je voyage tout de même dans mes pensées mais sans trop m’y focaliser.
Dans ces phases là, je suis plutôt dans l’optimisation et le concret: quel rythme, quel position, quel choix de vêtements, bagages…
J’émets l’hypothèse que cet état d’esprit peut prendre le dessus pendant mon voyage.
L’un de mes enjeux est peut-être justement de réunir ces deux états d’esprits.
Quand j’écris ce genre de choses je ne suis pas très sûr de mes propos. J’aborde ces sujets justement dans des phases de réflexions. Comment être objective ? Je me demande aussi parfois si je suis sincère dans ce que je ressent. Suis-je sincère ?

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