13/05 12h46 sur une table de picnic près de Wilhelmshaven
De loin, je t’admire.
Je te sais utile,
Bien loin d’être futile.
Pourtant, je cherche à te fuir.
Tu me fais tourner la tête,
À en perdre l’équilibre.
Sans cesse tes mouvements se répètent.
Tu as beau être fixe, je te sens libre.
Tel un aimant, tu m’attires.
Tu crées en moi un vertige.
Je devrais partir.
Je me fige.
Comment vaincre ma peur profonde si éprouvante?
Alors qu’à la vue de ton ombre mouvante, je m’épouvante
Aujourd’hui, j’ai décidé de faire la paix.
Ulu et moi on est enfin prêt.
Aujourd’hui j’ai décidé d’avancer sans déguerpir comme un lapin
Et oser enfin te faire un câlin.