Une porte se ferme, une ferme me porte

13/05 12h46 sur une table de picnic près de Wilhelmshaven

Il était une fois, une jeune fille sur un monocycle. Dans un pays avec peu de camping, elle est contrainte d’enchaîner les kilomètres.
70 bornes plus tard, le st Graal: enfin l’arrivée !
C’était sans compter sur l’inexistence du camping. La pluie tombe, elle désespère et part en quête d’un autre potentiel camping.
En passant devant une ferme, pas besoin de tirer à la bobinette, un homme est là. Il ne comprend malheureusement pas son étrange langage. Loin de se décourager et fortement poussé par son envie de se poser, elle sort un outil formidable permettant de transformer un langage en un autre. Il lit et refuse d’utiliser ce fabuleux outil. Un geste vaut mille mots pour signifier de déguerpir. La pluie tombe de plus en plus fort, elle reprend la route en n’osant plus faire face aux locaux.
Au bout d’un moment, une nouvelle ferme. En pensant rentrer dans une écurie, elle se retrouve dans une cuisine avec 5 personnes entrain de boire un étrange breuvage.
C’est comme ça, qu’elle passa une nuit formidable dans une grange entoureé d’équidés.
Au moment du départ, le patriarche avec qui elle n’a pu est échanger que des gestes, lui dit une étrange phrase avec le mot  » Glück ». Il veut alors lui dire que c’est un honneur pour lui qu’elle se soit arrêté dans sa ferme. Ce qu’il ne se rend alors pas compte, c’est que c’est pour des rencontres comme celle-ci: vrai, sincère et atypique, qu’elle à une cette envie de voyager. Alors c’est elle qui est « Glück » !

Finalement, heureusement qu’une porte c’est fermé, cette rencontre lui a permise de reprendre de l’énergie mentale pour les prochaines étapes. Elle se souviendra toujours de la répétition excessive des « prost » pendant cette soirée qui lui ont permise de rencontrer ces personnes formidables.

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